jeudi 4 mars 2010

et la banlieue!!! la vache noire

sortis du cimetière nous décidons de rester en banlieue avant de rentrer en Bretagne. Nous partons à pied vers le nouveau grand centre d'affaires et commercial de la vache noire à Arcueil.

les vaches ont changé de couleur!

on monte sur le toit et là c'est plutôt pas mal.

on redescend
l'espoir?dans ces constructions super modernes on a gardé ce pavillon très typique ...coincé entre des grands immeubles à venir.

Nous repartons à pied vers l'appart pour repartir en Bretagne.
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Discussion sur le nom de « Vache noire »
Diverses hypothèses ont été avancées quant à son origine. On a évoqué une ferme, l’enseigne d'une ancienne auberge, la proximité du marché aux bestiaux de Sceaux (créé par Colbert au 17e siècle et transféré à La Villette en 1867) ou une anecdote qui aurait vu une vache se coucher sur les voies de l’Arpajonnais. Pour certains historiens de Montrouge, la "Vache noire" était le surnom affectueux donné à la locomotive du tramway. En réalité, il s’agissait bien d’une auberge, attestée depuis le début du 19e siècle. Voici ce que j’ai pu trouver :L'appellation de « Vache noire » figure sur un cadastre de 1812 (ci-dessous, à droite), soit plus de 80 ans avant la construction de l'Arpajonnais et 35 ans avant la ligne de Sceaux. Il existe une possibilité pour qu’il s’agisse d’une mention manuscrite portée plus tard sur le document, mais l'appellation figure à nouveau sur un Atlas de 1859 (à gauche).
De plus, une « auberge de la Vache noire » située en bordure de la nationale 20 (« route royale n°20 ») est mentionnée dans une ordonnance royale de 1837, sous Louis-Philippe. L’acte en question porte d'ailleurs sur la création d’une nouvelle route « à la sortie d’Arcueil », et il s’agit peut-être de la future avenue Laplace, qui n'existe pas en 1812 mais qui existe en 1845. Notons que sur les plans de 1812 et de 1859, la mention ne désigne pas l'ensemble du carrefour, mais une bâtisse comprenant trois ailes et une cour, située du côté de la route d'Orléans / N20 qui appartient à Montrouge depuis 1875. Elle désigne en revanche tout le carrefour à partir du plan de 1901 (en haut de page). C'est donc bien l’auberge de la Vache noire qui a transmis son nom au carrefour.

6 commentaires:

Olivier a dit…

au debut, toutes ces vaches etaient dans Paris pour une exposition, je savais pas que l'on pouvait les revoir, heureusement que les Bretons montent à Paris ;)

Thérèse a dit…

Les vaches et l'art public est bien connu des habitants de Chicago: un exemple ici.
Arcueil donne l'impression d'être une ville en plein développement au vu de ces photos.

Solange a dit…

C'est une grosse banlieu. Les vaches ont un petit quelque chose d'attirant, ici aussi on en voit comme décoration.

claude a dit…

Je suis allée plusieurs fois à Arcueil, ça a l'air d'avoir changé.
Les vaches sont bien colorées.

cieldequimper a dit…

Boudiou, tu es allée là où je déjeune tous les jours... Sais-tu que le jour où j'ai voulu y faire des photos, je me suis méchamment faite rembarrer par un vigile qui m'a dit que les photos étaient interdites... ?

Cergie a dit…

Quel magnifique platane un peu taillé court cependant !
Les vaches peintes sont un peu de l'histoire ancienne, c'est bien qu'elles aient trouvé une étable pour se protéger de la pluie et du soleil...
Ton histoire de "vache noire" me fait penser aux auberges qui étaient en limite de villes, on en trouve partout. A Nancy : "le dernier sou". Et puis le temps passe, la ville grandit et on oublie.
Dans notre coin, je vois évoluer un ancien relais de poste. Je guette pour faire une photo qui me plaise mais je crois qu'il faut que je me dépêche. Il y a des grues qui s'approchent...
En tous les cas la luimière t'a aidée à joliment rendre ce quartier et j'aime bien le contraste avec le pavillon en meulières si typique.