mercredi 6 juillet 2011

Le temps d'une balade et d'une ballade...

Quand on s'promène au bord de l'eau
Comm' tout est beau
... Quel renouveau !
Paris au loin nous semble une prison
(il faut dire qu'on est à Cesson)
...On a le coeur plein de chansons...

...L'odeur des fleurs

Nous met tout à l'envers

Et le bonheur nous saoule pour pas cher

Quand on s'promène au bord de l'eau.

(refrain de la chanson souvent interprété par J Gabin)

"Voyez près des étangs, ces grands roseaux mouillés" (CH. Trenet)

Il glisse sur le bassin, comme un traîneau blanc, de nuage en nuage. Car il n'a faim que des nuages floconneux qu'il voit naître, bouger et se perdre dans l'eau. C'est l'un d'eux qu'il désire. Il le vise du bec et il plonge tout à coup son col vêtu de neige.
Puis, tel un bras de femme sort d'une manche, il le retire, il n'a rien.
Il regarde : les nuages effarouchés ont disparu.
Il ne reste qu'un instant désabusé, car les nuages tardent peu à revenir, et, là-bas, où meurent les ondulations de l'eau, en voici un qui se reforme.
Doucement, sur son léger coussin de plumes, le cygne rame et s'approche. Il s'épuise à pêcher de vains reflets, et peut-être qu'il mourra, victime de cette illusion, avant d'attraper un seul morceau de nuage.
Mais qu'est-ce que je dis?
Chaque fois qu'il plonge, il fouille du bec la vase nourrissante et ramène un ver. Il engraisse comme une oie. (Jules Renard)
Celui-ci, comme son compagnon ou sa compagne vient d'être bagué, apparemment; comme je n'ai pas été invitée à la noce je pense que c'est seulement un geste de protection de la mairie(affaire à suivre...)

celui-ci se laisse glisser sur l'onde , laissant admirer son col irisé.


une vue du lavoir municipal rénové, près de l'église

une future mariée qui en cette douce soirée va se faire photographier en toute simplicité ..



je ne trouve pas l'autre qui d'ordinaire l'accompagne, en tout cas celui-ci semble beaucoup moins agressif qu'avant.

la petite fille au ballon rouge: jolie rencontre.

11 commentaires:

Olivier a dit…

bravo, placer dans un meme post du Gabin, du trenet et du genet, c'est pas facile facile...bonne chance a ta mariee dans sa future vie

Solange a dit…

Un bel endroit pour la promenade, j'aime beaucoup la photo du lavoir. Et je repars avec la chanson de Gabin pour la journée.

claude a dit…

La Vilaine n'est pas la Seine, mais c'est pas mal non plus sous le ciel de Cesson !
Tu parles d'une bague qui lui ont mise au cygne. Un jour j'ai vu un couple avec deux petiots. C'était chou !
Je l'ai le texte de Jules Renard sur le cygne. C'est un beau volatile.

Miss_Yves a dit…

On distingue la bague ...du canard (pas celle de la mariée)
Ta dernière photo me rappelle, à moi aussi, une chanson.
La photo des roseaux est éblouissante de netteté.

Miss_Yves a dit…

Une autre ballade, interprétée par Marie Laforêt:

Que calor la Vida

(Refrain)
Et Nana sur son ballon rouge
Fait bondir le soleil d'été
C'est si bon de ne pas penser
Que calor, que calor, la vida

Et Nana sur son ballon rouge
Fait bondir le soleil d'été
C'est si bon de ne pas penser
Que calor, que calor, la vida

La chaisière s'est endormie
C'est midi au paradis
Guignol a pris son bäton
Le manège tourne en rond
Dans ce monde où tout bouge
Dans ce monde où tout est rouge
Le préfet joue du tambour
L'amour sera toujours l'amour

(au Refrain)
Calor la vida, Calor la vida, Calor la vida, Calor la vida,

Bonjour Madame
Et bonjour Monsieur
Le soleil ou l'amour
Vous ont fermé les yeux
Guignol a perdu la guerre
Le préfet et la chaisière
Au paradis vont s'aimer
Il vaut mieux ne pas trop y penser

(au Refrain)
Calor la vida, Calor la vida, Calor la vida, Calor la vida.

Paroles et Musique: R.Froggatt, F.They, B.Macaire 1968 © 1968 Disque Polydor

herbert a dit…

Bonjour, Marguerite.
Tout n'est que douceur, poésie, musique et volupté...
Ah, j'oubliais le calme.
Et la petite fille au ballon rouge qui ferme si bien la balade et la ballade....
Mots exquis, en vérité. Comme les photos.
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.

Chipie a dit…

J'irais bien me promener par là...

Thérèse a dit…

L'eau de Cesson est surement plus pure que l'eau de Chandler en ce moment!
Tout glisse sur ton billet aujourd'hui: les paroles, les images.
Les bagues ne sont pas tres discretes mais c'est est a la mode j'ai remarque ces derniers temps, la mairie est donc a la page.
Je me laisserais guider bien volontiers par la petite fille.

hpy a dit…

J'ai tjrs du mal avec les l des baLLLades, mais comme tu en a deux dans ton post, cela fait trois L dans le mot - pour faire des économies de frappe... et résumer ton article.

Brigitte a dit…

Ce sont de belles promenades que l'on fait avec toi, accompagnées de chanson et de poésiestu ça m'as remis de bonne humeur

Cergie a dit…

Plus que jamais Cesson est ici pays de féérie, il n'est pas bien grand mais il recèle bien des trésors. Et à présent tu fais toi aussi partie du décor, que le canard ne te cherche plus noise comme à une intruse.
J'ai photographié sur la Seine un jeune cygne qui portait la palme ainsi hors de l'eau. Cela me rappelle le gag de Bécassine faisant sécher un pied puis le reposant dans l'eau pour faire sécher l'autre.

Le mot vérificateur est :
ponte