.... les saules ne pleurent plus , ils ne se lassent pas d'admirer leur nouvelle chevelure avec leur nouvelle couleur...
les fleurs se réveillent à peine ...
le soleil vient se mirer dans l'eau...
caresser le cheminées qui bientôt se reposeront
... éclairer doucement l'éventail des ailes des 2 pies...bon présage (deux tant mieux!)
Bonjour ! Comme un diable au fond de sa boîte,
le bourgeon s'est tenu caché...
Mais dans sa prison trop étroite
il baille et voudrait respirer.
Il entend des chants, des bruits d'ailes,
Il entend des chants, des bruits d'ailes,
il a soif de grand jour et d'air...
Il voudrait savoir les nouvelles,il fait craquer son corset vert.
Puis, d'un geste brusque, il déchire son habit étroit et trop court
Puis, d'un geste brusque, il déchire son habit étroit et trop court
"enfin, se dit-il, je respire,je vis, je suis libre... bonjour !"
Paul GÉRALDY (1885-1983)
Paul GÉRALDY (1885-1983)
10 commentaires:
Je suis contente de lire ce poème nouveau pour moi. Positif sur toute la ligne.
On respire le calme chez toi.
Le printemps est partout sur les blogs...je crois que tout le monde attendait enfin les belles couleurs du printemps
*** Comme j'aime regarder tes photos !!!! MERCI à toi et bon mardi !!! :o) ***
Quel super message printanier, MM !
Tout le monde l'attendait enfin ce printemps, et il est bien là.
Tout renâit à la vie.
Je vois par la fenêtre le soleil qui éclaire les peupliers voisins. Chouette, c't'aprèm il réchaufera mes vieux os.
Bonjour, Marguerite.
Comme tout est doux en ces images et ces paroles...
S'éveille le printemps du paradis...
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Beaucoup de belles choses encore chez toi ! Bises
la maison avec la tôle s'est pour abriter la lavandière ?
Il est beau ton printemps, j'aime le rose de la deuxième photo.Moi j'attend encore le mien.Le petit poème est bien joli aussi.
*** Un petit message chez toi juste pour te souhaiter un bon mercredi Marguerite ! BISES !!! ***
Des saules il en est de toutes sortes et à Cergy-le-Haut dans notre plaine verte, très haut au dessus de l'Oise, nous en avons un beau qui ne pleure pas mais verdit lui aussi.
J’aime bien ce canard solitaire, mâtiné de plusieurs ancêtres différents semble-t-il, comme certains toutous de ferme le sont. Mais surtout ce sont tes contre-jours dorés et ombreux à la fois qui réjouissent mon œil ce matin.
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