mardi 30 novembre 2010

il neigeait....

Dimanche matin....une grosse averse de neige, mon vélux de cuisine est tout enneigè...mais pas la petite bonne femme qui se trouve en dessous.
ça commence juste
en quelques minutes c'est bien bouché

Il a bien neigé et à midi tout avait fondu mais il faisait un froid de loup dans l'après-midi...et ce soir c'est glacial!

15 commentaires:

Olivier a dit…

moi une plaque de verglas cela me suffit pour me faire plaisir ;o))
Impressionnant la vitesse que la neige tombe et prend possession des lieux.

Miss_Yves a dit…

Ce flou est bien joli...vu au chaud, derrière la vitre .
La petite bonne femme est mignonne: céramique, peinture, couture ? Est-ce un travail fait main ?

Marguerite a dit…

"Il neigeait"... C'est le début d'un conte.
Tu as de la chance d'avoir une si jolie vue depuis tes fenêtres tout en restant bien au chaud. Lorsque tu seras une très vieille dame avec un chignon et des petites lunettes rondes, tu ne t'ennuyeras pas chez toi en regardant les enfants s'amuser dans la neige froide...

claude a dit…

Ici, à part la courte tempête de grésille, on a eu que deux ou trois flocons. On va voir si dans les jours qui suivent la météo s'est plantée ou quoi. C'est beau la neige mais je n'y tiens pas de trop. Surles routes c'est la galère. Ici en pleine cambrousse, rien est fait. Tu as que tes pneus pour glisser.
Elle est top ta petite bonne femme.

hpy a dit…

Chez nous la neige est restée, et en plus il en tombe de nouveau depuis quelques minutes! Brrrrrrrr!

La petite bonne femme est rigolote.

Chipie a dit…

C'est joli ces paysages de neige.. J'aime la neige, quand je peux rester bien au chaud chez moi et que je n'ai pas à prendre la voiture "gelée" pour aller au boulot... Là, je rigole moins, je stresse au volant...
Pour répondre à ta question sur mon blog, oui j'ai pris beaucoup de photos quand il n'y avait pas de personnes dans les rues (le Dimanche après-midi par exemple)... Bonne journée ! (j'aime bien la petite dame aussi)

Brigitte a dit…

C'est joli mais froid et dangereux !

Solange a dit…

C'est beau à voir et ta petite bonne femme est bien jolie.

Miss_Yves a dit…

Il neigeait....
Victor HUGO , me semble-t-il

Neige dans le Cotentin

herbert a dit…

Boujour, Marguerite.
Il neigeait en poésie, comme il neige aujourd'hui...
Merci beaucoup.
Pour tout.
Je t'embrasse.

Miss_Yves a dit…

Merci de ta participation à ma devinette!

Miss_Yves a dit…

Il neigeait, il neigeait toujours ! La froide bise
Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus,
On n'avait pas de pain et l'on allait pieds nus.
Ce n'étaient plus des cœurs vivants, des gens de guerre :
C'était un rêve errant dans la brume, un mystère,
Une procession d'ombres sous le ciel noir.
La solitude vaste, épouvantable à voir,
Partout apparaissait, muette vengeresse.
Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse
Pour cette immense armée un immense linceul.
Et chacun se sentant mourir, on était seul.
- Sortira-t-on jamais de ce funeste empire ?
Deux ennemis! le czar, le nord. Le nord est pire.
On jetait les canons pour brûler les affûts.
Qui se couchait, mourait. Groupe morne et confus,
Ils fuyaient ; le désert dévorait le cortège.
On pouvait, à des plis qui soulevaient la neige,
Voir que des régiments s'étaient endormis là.

Miss_Yves a dit…

Il neigeait, il neigeait toujours ! La froide bise
Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus,
On n'avait pas de pain et l'on allait pieds nus.
Ce n'étaient plus des cœurs vivants, des gens de guerre :
C'était un rêve errant dans la brume, un mystère,
Une procession d'ombres sous le ciel noir.
La solitude vaste, épouvantable à voir,
Partout apparaissait, muette vengeresse.
Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse
Pour cette immense armée un immense linceul.
Et chacun se sentant mourir, on était seul.
- Sortira-t-on jamais de ce funeste empire ?
Deux ennemis! le czar, le nord. Le nord est pire.

Miss_Yves a dit…

Il neigeait, il neigeait toujours ! La froide bise
Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus,
On n'avait pas de pain et l'on allait pieds nus.
Ce n'étaient plus des cœurs vivants, des gens de guerre :
C'était un rêve errant dans la brume, un mystère,
Une procession d'ombres sous le ciel noir.
La solitude vaste, épouvantable à voir,
Partout apparaissait, muette vengeresse.
Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse
Pour cette immense armée un immense linceul.
Et chacun se sentant mourir, on était seul.
- Sortira-t-on jamais de ce funeste empire ?
Deux ennemis! le czar, le nord. Le nord est pire.
On jetait les canons pour brûler les affûts.
Qui se couchait, mourait. Groupe morne et confus,
Ils fuyaient ; le désert dévorait le cortège.
On pouvait, à des plis qui soulevaient la neige,
Voir que des régiments s'étaient endormis là.
Ô chutes d'Annibal ! lendemains d'Attila !
Fuyards, blessés, mourants, caissons, brancards, civières,
On s'écrasait aux ponts pour passer les rivières,
On s'endormait dix mille, on se réveillait cent.
Ney, que suivait naguère une armée, à présent
S'évadait, disputant sa montre à trois cosaques.
Toutes les nuits, qui vive ! alerte, assauts ! attaques !
Ces fantômes prenaient leur fusil, et sur eux
Ils voyaient se ruer, effrayants, ténébreux,
Avec des cris pareils aux voix des vautours chauves,
D'horribles escadrons, tourbillons d'hommes fauves.
Toute une armée ainsi dans la nuit se perdait.
L'empereur était là, debout, qui regardait.
Il était comme un arbre en proie à la cognée.
Sur ce géant, grandeur jusqu'alors épargnée,
Le malheur, bûcheron sinistre, était monté ;
Et lui, chêne vivant, par la hache insulté,
Tressaillant sous le spectre aux lugubres revanches,
Il regardait tomber autour de lui ses branches.
Chefs, soldats, tous mouraient. Chacun avait son tour.
Tandis qu'environnant sa tente avec amour,
Voyant son ombre aller et venir sur la toile,
Ceux qui restaient, croyant toujours à son étoile,
Accusaient le destin de lèse-majesté,
Lui se sentit soudain dans l'âme épouvanté.
Stupéfait du désastre et ne sachant que croire,
L'empereur se tourna vers Dieu ; l'homme de gloire
Trembla ; Napoléon comprit qu'il expiait
Quelque chose peut-être, et, livide, inquiet,
Devant ses légions sur la neige semées :
« Est-ce le châtiment, dit-il. Dieu des armées ? »
Alors il s'entendit appeler par son nom
Et quelqu'un qui parlait dans l'ombre lui dit : Non.

Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D'un côté c'est l'Europe et de l'autre la France.
Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l'espérance ;
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
O Waterloo ! je pleure et je m'arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre,
Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
Et leur âme chantait dans les clairons d'airain !

Miss_Yves a dit…

Impssible de tout publier (texte refusé) Hugo est trop prolixe , et je m'y perds dans mes coupures !