le lendemain nous allons visiter assez tôt pour éviter la foule (c'est dimanche) la nécropole de Chah-I-Zinda dont la création remonterait à l'an 676
la nécropole abrite des mausolées timourides ds XIV° et XV° siècles richement décorés de mosaïque construits autour de la tombe de Koussam-ibn-Abbas(576) , protecteur de Samarcande et saint islamique...qui aurait été introduit par les Arabes alors qu'il n'aurait sans doute jamais mis les pieds à Samarcande!Une prophétie courait dans le ville dans les années 1860 selon laquelle le roi très saint devait revenir en 1868 pour bouter les Russes hors de frontières, il ne vint pas, les Russes continuèrent l'occupation du pays, et la réputation de Chah-I-Zinda(le roi vivant) fut un peu émoussée , les fidèles continuèrent à la vénérer jusqu'à ce que les Russes la convertissent en musée de l'athéisme.L'indépendance a rendu son caractère sacré au site, les mosquées et les sépultures aux fidèles et pèlerins.
Ouloug Beg fit construire le grand"pichtak" (portique) à l'entrée. Au-delà se succèdent 3"thortak" portiques avec coupoles
un groupe de femmes franchit l'entrée
puis monte l'escalier du "paradis"
après avoir francit un portique on arrive dans une rue entourée de grands mausolées
ici un ouvrier s'active à la restauration d'une coupole
cette jeune femme a la coiffure typique d'une jeune mariée.... nous lui avons trouvé un ventre un peu arrondi présage d'une événement heureux
même si cette photo que j'ai prise (en même temps qu'une femme de la famille) ne montre pas une jeune épouse épanouie, sans doute avec sa belle mère et la grand mère du mari( ce qui explique peut être sa tristesse)
des femme montent au mausolée de Chadi Moulk Aka, nièce de Tamerlan
une scène bien touchante!
nous allons faire un tour dans le cimetière qui borde la rue aux mausolées
ici je descends la première l'escalier et je suis absorbée car on doit compter les marches en montant et en redescendant on doit à chaque fois en trouver 40, sinon on ne mérite pas le paradis ... sauf si on le remonte à genoux 40 fois!!! ça me rappelle la Scala Sancta de sainte Anne d'Auray que ma grand mère nous faisait monter en récitant un pater, un avé ... des dizaines de chapelet jusqu'en haut.
la petite fille les compte elle aussi...nous irons tous au paradis!!!avant de quitter l'Ouzbékisthan je vous envoie le sourire bienveillant de cette dame qui m'a dit en rêvant: oh la France!
10 commentaires:
La verticalité est vraiment un trait de cette architecture(stèles, portes, mausolées) et tes photos le soulignent...
C' est peut-être pour atteindre ce fameux Paradis?Si nous irons tous, comme disait la chanson, tout va bien .
Question verticalité, l'antépénultième photo est extra !
1, 4, 5, 6: les monuments semblent jaillir de la carrière, et en même temps, ne faire qu'un avec les matériaux d'origine: sensation curieuse, en photo, l'as-tu ressentie dans la réalité?
La découverte continu.
Belle architecture.
En ce qui concerne la jeune marié !!
Sans doute un mariage "arrangé" (comme on dit)avec un mari trois fois plus âgé ?? ?
Très bonne journée.
A + :o)
Une dernière belle visite de cette ville mythique.
Faut me déposer en haut pour pouvoir descendre les 40 marches.
Que c'est beau ! On dirait que les monuments sortent du sable alors que ce doit être plutôt l'inverse qui se produit : ils sont engloutis peu à peu. Créé en 676, alors qu'à Paris les cimetières d'une époque plus récentes ont quasi tous disparus emportant aux catacombes les morts illustres, et que le cimetière du Père Lachaise bien plus récent parait déjà près de sa fin...
Comme toujours je me délectes des plans et des volumes, de la façon dont ils ont été ornés de mosaïques ou par des sillons. Les personnages sont beaux et dignes d'un film d'aventure, style Indiana Jones...
(Un pays où vieillir n'est pas considéré comme un naufrage)
Impressionnant cet endroit, une belle visite merci.
Superbes images !
Tristesse ou timidité pudique ? je ne saurais dire pourquoi la jeune mariée baisse la tête. C'est peut-être tout simplement la lumière du soleil estival qui lui blesse les yeux...
J'imagine n'importe quoi, plutôt que de penser à un mariage forcé. Ce serait tellement dommage pour elle.
Quoi qu'il en soit, j'aime beaucoup sa coiffe, tellement plus élégante que les sempiternels foulards.
À propos, j'ai remarqué que la plupart des jeunes femmes ne portent pas le foulard dans la rue...
Merci Marguerite-Marie pour ce magnifique reportage, c'est vraiment passionnant !
Cela donne envie de se replonger dans les "Mille et unes nuits".
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