.... comme dans certains reportages ou films.
Place de la mairie à Rennes on peut voir une exposition des photos de la libération de la Normandie et de la Bretagne de John G Morris, je vous montre certaines que je ne vous avais pas montées , pas toutes exposées à la Gacilly
« Bonjour ma souris, il serait lâche, paraît-il, de quitter Londres ces jours-ci pour la Normandie. Dans ce cas, je suis un lâche. Marrant, mais c’est presque comme partir en vacances, ces préparatifs de voyage vers le front. »
Cette phrase, écrite il y a 70 ans, résume l’état d’esprit de John G. Morris : humour et souci de dédramatiser la situation pour « Dèle », sa jeune épouse et leurs deux enfants. La phrase dit aussi beaucoup du personnage. John G. Morris est un monsieur malicieux, dont l’œil pétille toujours à 97 ans.
En 1944, il n’a pas trente ans et est amoureux, il écrit sept lettres à « Dèle ». Publiées dans « Quelque part en France », elles font de ce livre publié par Marabout, un « vrai livre », comme le qualifie le libraire de Le Préambule à Bayeux. Entendons par là, un livre fabriqué par la vie à l’inverse des ouvrages nés de services marketing.
les étudiants en médecine de Rennes attendent les Américains
défilé improvisé des tirailleurs sénégalais , place de la mairie; ils viennent juste d'être libérés d'un camp d'internement allemand
Normandie, le 26 juillet,un soldat américain feuillette le magazine allemand de propagande "Signal",mettre de jolies jeunes femmes en couverture pour attirer le lectorat n'était pas un phénomène particulièrement germanique
4 août dans un château(château de Vouilly réquisitionné comme camp de presse):
"je trouvais cette mère avec son enfant très dignes et je leur ai demandé de poser devant ce tableau car elles symbolisaient dans mon esprit la vraie noblesse de la France. Le château n'était pas trop endommagé, on voit sur la droite que le bâtiment a été touché" JGM)
le 5 août 1944 il contemple le Mont saint Michel en compagnie de Capa et il écrit:"les yeux mi-clos pour le revoir avec marie-Adèle comme si c'était la première fois"
j'ai lu cette phrase, lundi soir, alors que nous revenions justement d'une virée au Mont. Nous voulions voir comment on s'y rend depuis les travaux énormes entrepris.Nous avons gardé les yeux ouverts....
vu du parking
nous avons pris la navette pour aller du parking au Mont
mais sommes revenus à pied par la passerelle , marche très agréable
nous avons vu passer une des maringotes (pour lesquelles il y a eu des conflits)