dimanche 25 janvier 2015

Rajasthan (6) la vie de tous les jours

nous passons la nuit à Luni et dans l'hôtel on peut apprécier un spectacle

voici ,le lendemain matin (de bonne heure), la porte et les fenêtres de notre chambre sont à droite
nous traversons le hall pour rejoindre le bus... dur, dur d'être en vacances
une petite halte chez un potier; notre guide Raviinder Singh Shgkhawat dit "Ravi" pour faire simple est un très bon guide,hindouiste convaincu, très consciencieux, drôle et très présent , il représente sans doute bien l'âme indienne
voilà le travail!


la famille du potier, on a trouvé que le bébé n'aurait pas dû rester assis dans la terre qu'il prenait à pleines mains, nos réflexes occidentaux sont tout de suite revenus!
on arrive maintenant près de chez un  marabout (hindouiste)
certains de notre groupe vont faire le tour en faisant un vœu, en espérant qu'il se réalise!
 entrée: on entoure le poignet d'un fil de laine et on trace le point orange(bindi) entre les sourcils
ensuite on monte les marches vers le marabout guérisseur
cette dame a apporté son bébé pour qu'il  lui porter chance, il faut avant de sortir sonner une cloche pour que tout se réalise!ce qui m'a étonnée c'est de voir quelques personnes du groupe très sérieuses et recueillies pendant l'onction et la visite au gourou...Je me suis contentée de photographier . Une des compagnes de voyage m'a trouvée trop fermée..; ce sont ses mots, à la pensée positive... et le pire c'est qu'elle a raison! (j'assume)
du bus je vois ce berger
nous nous arrêtons dans ce village pour voir le marché, très pittoresque , suivez-moi et ouvrez bien les yeux






nouvelle génération!

les hommes palabrent pendant que les femmes s'activent, font les courses...
les vendeuses de fleurs (œillets d'inde orange , couleur signe de prospérité, bonheur)  souvent en colliers ou guirlandes; elles en vendent aux gens qui les apportent en offrande aux divers dieux et déesses et aussi pour l'autel qu'il y a dans chaque maison avec des bougies. Les colliers sont aussi passés autour du cou des invités en signe de bienvenue; nous y avons droit 2 fois par jour, au restaurant à midi et à l'hôtel quand on arrive

bric à brac
des femmes choisissent des bijoux sous haute surveillance 
il sont peut-être Sikhs mais il faut faire attention car au Rajasthan on porte très souvent le turban
le sens du confort !
et alors là, je dois dire que j'étais complètement abasourdie devant ce groupe. Ces 3 femmes sont assises en plein milieu du carrefour et discutent sans voir les gens autour d'elles

mais si on regarde bien les 3 photos dans l'ordre il s'agit presque sûrement d'un conseil donné par les 2 qui parlent aussi avec leur mains à celle qui tourne le dos et qui écoute!

lundi 19 janvier 2015

rajasthan (5) Jodhpur

nous allons maintenant visiter ce fort appelé "Fort en majesté"
une belle jeune femme monte  vers le fort
nous montons aussi vers une porte du fort construit en 1459 par Rao Jodha.
C'est sans doute le plus majestueuse forteresse du Rajasthan"création des anges, des fées et des géants" écrivait Rudyard Kipling. Derrière les remparts massifs il y a de très beaux palais.
à la porte on voit cette exposition de mains "elle représente les mains des veuves du Roa qui ont été brûlées en même temps que leur époux.Ce rite s'appelle Sati  − Subst. fém. [Dans la relig. brahmanique, en parlant d'une veuve] Celle qui pousse la fidélité conjugale jusqu'à se faire brûler vive sur le bûcher funéraire de son mari. C'est à cette époque qu'apparaît − elle est attestée en 510 par une stèle commémorative retrouvée à Éran − la coutume de la « femme fidèle » (sati) qui se fait brûler sur le bûcher funéraire de son mari. Celles des veuves qui ne suivent pas ce rite se condamnent, volontairement ou non, à une vie recluse. 
Ce rite est interdit car les femmes étaient rarement (!) d'accord pour ce sacrifice, souvent pour des raisons d'héritage la belle famille allait jusqu'à pousser dans les flammes les épouses dans la peine(!). Le sort d'une veuve n'est pas enviable car si elle veut se remarier elle devra le faire dans la famille de son défunt mari.....
On trouve souvent ces représentations des mains des femmes ayant fait le Sati, ici ce tableau représenterait les mains des 30 épouses deTakhat Singh(1843-1873)

on surplombe la ville de Jodhpur,appelée ville bleue à cause des nombreuses maisons peintes en bleu. Ce serait celles des Indiens de la caste des Brahmanes. De plus la peinture bleue écarterait les moustiques.(sulfate de cuivre mélangé à la chaux)
nous allons rentrer dans les différents palais situés à l'intérieur du fort
on visite le musée : en particulier , je remarque la "Déesse Gangor" une incarnation  de Parvati (épouse de Shiva) en costume rajput, Elle est l'objet d'un culte de la part des femmes mariées qui viennent la prier pour donner longue vie à leur époux et des célibataires qui lui demandent de leur trouver "un bon parti"!!!Moi, j'ai préféré m'abstenir de toute prière car je lui trouve un regard inquiétant !
dans ces pièces, on expose des palanquins 


de la dentelle!

ici notre guide va nous montrer comment on "installe" un turban


voilà en deux temps et trois mouvements!
on entrevoit en contrebas Jodhpur, cité du soleil
il n'y a pas que des hindouistes
le hall aux miroirs
on aperçoit les fenêtres d'où les femmes du harem pouvaient voir les animations dans la cour, sans être vues..
on appelle aussi Jodhpur cité du soleil car c'est une ville qui a un ensoleillement très important
nous avons quitté le fort pour aller faire un tour au marché

content de lui, posant avec plaisir et sans complexe!
des carottes extraordinairement longues et élancées!

ce monsieur et sa famille (sa femme, sa fille et ...sa mère) m'appelle pour que je les prenne en photo. J'aime ces sourires bienveillants.
nous partons en soirée vers un hôtel dans la campagne de Jodhpur* à Luni.
* Jodhpur a donné son nom au pantalon genre bouffant qui était le pantalon des cavaliers